mercredi 29 octobre 2014

LE PRÉCIPICE DE LA BELLE FEMME


Il y a très longtemps, un jour, dans(en) un village perdu dans la plaine de Majorque, un grand  mariage allait avoir lieu(se produire).  Mais ce n’allait pas être le jour le plus heureux pour le couple. 

- Comment sera cette nouvelle vie de mariée ? Cet homme que mes parents ont choisi pour moi, il m’aimera ? – se demandait la  jeune femme, qui était jolie, tendre et rêveuse.

La jeune fille pensait  que le monde n’était pas comme celui qu’elle avait lu dans les livres, c’était un monde de pactes et d’intérêts où l’amour et les sentiments n’avaient pas beaucoup de choses à dire. Elle croyait que si elle faisait des efforts et priait la vierge de Lluc, l’amour allait venir.

Pour l’homme, un paysan riche et décidé, être marié avec une femme inconnue le déconcertait. Il espérait qu’elle se tairait comme sa mère faisait(t) avec son père,  et qu’elle serait une bonne épouse et lui donnerait de beaux enfants sains (en lui donnant des fils sains).

Depuis le jour de mariage, des semaines et des moi(n)s avaient (ont été) passé(s). La troisième année de mariage avait commencé et le couple ne réussissait pas à avoir d'(des) enfants ; les baisers (bisous) étaient glacés et le couple ne parlait pas, et cela les rend(r)ait chaque fois plus loin l'un de l’autre.

Un matin, la femme a suggéré au paysan : - Et si l’on marchait(e) jusqu’au monastère de Lluc afin (à fin) que la mère de Dieu écoute no(u)s souhaits d’avoir des enfants ? Peut-être peut-elle nous aider.
L’homme n’était pas trop convaincu mais il a finalement accepté. De toute façon, il doutait de sa femme parce que quelqu’un lui avait parlé des anciens amours de sa femme, innocents et d’enfance. C’est ce qui explique que ces amours, peu à peu, étaient (sont) devenus le motif pour décharger les fautes d’une relation qui ne marchait pas depuis longtemps. 

Et le jour de la montée à Lluc est arrivé, c’était le dimanche des Rameaux. Le couple, habillé correctement pour cette longue route, a fait une première partie en charrette (jusqu’à arriver à Selva en passant ppar(our) Inca) et l’autre à pied de Caimari, comme le fait tout le monde. C’est alors qu’ils sont arrivés au lieu où le cœur de chacun se contractait à cause de la magnificence du paysage, devant(en) un précipice perdu, loin de Lluc et loin de Caimari. Soudain, il l’a poussée. Le cri a été long et il n’a pas vu où la jeune femme était (est) tombée. Il n’a pas reconnu  ce que son cœur éprouvait : c’était de la peur, de la peine, du repentir ?

Après (Depuis) cet événement-là, sans savoir comment,  il est arrivé au Sanctuaire de Lluc, il est entré dans (à) l’église et a trouvé une femme placée devant la vierge de Lluc qui priait avec dévotion. Lui(Il), qui regrettait le péché commis, s’est approché vers la femme. Tout à coup, elle s’est retournée et tout le sang du corps du paysan s’est glacé en un instant.

Elle l’attendait, intacte, sans aucune blessure, sans larmes aux yeux, comme si les anges l’avaient portée jusqu’à cet endroit de paix. Tout de suite après, le couple s’est regardé pendant (pour) un bon moment, peut-être tendrement. Il ne fallait(utait) pas dire de(s) mots, ni de pardons, ni d'explications. Quelque chose dans lui avait enlevé l’obscurité de son âme ; quelque chose dans elle lui disait que recommencer était possible.  Finalement, ils ont joint leurs (mis ses) mains (ensemble) et ils sont sortis sur(à) la place de Lluc, où ils ont vu la procession qui se dirigeait vers le temple.

Très bon travail Mar 15/20

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