Il y a très longtemps, un jour, dans(en) un village perdu dans la plaine de Majorque, un grand mariage allait avoir lieu(se produire). Mais ce n’allait pas être le jour le plus heureux pour le couple.
- Comment sera cette nouvelle vie de
mariée ? Cet homme que mes parents ont choisi pour moi, il m’aimera ?
– se demandait la jeune femme, qui était
jolie, tendre et rêveuse.
La jeune fille pensait que le monde
n’était pas comme celui qu’elle avait lu dans les livres, c’était un monde de
pactes et d’intérêts où l’amour et les sentiments n’avaient pas beaucoup de
choses à dire. Elle croyait que si elle faisait des efforts et priait la vierge
de Lluc, l’amour allait venir.
Pour l’homme, un paysan riche et décidé, être marié avec une femme inconnue
le déconcertait. Il espérait qu’elle se tairait comme sa mère faisait(t) avec son père, et qu’elle serait une bonne épouse et lui donnerait de beaux enfants sains (en lui donnant
des fils sains).
Depuis le jour de mariage, des semaines et des moi(n)s avaient (ont été) passé(s). La
troisième année de mariage avait commencé et le couple ne réussissait pas à avoir d'(des) enfants ; les baisers (bisous) étaient glacés et le couple ne parlait pas, et
cela les rend(r)ait chaque fois plus loin l'un de l’autre.
Un matin, la femme a suggéré au paysan : - Et si l’on marchait(e) jusqu’au monastère de Lluc afin (à fin) que la mère de
Dieu écoute no(u)s souhaits d’avoir des enfants ? Peut-être peut-elle nous
aider.
L’homme n’était pas trop convaincu mais il a finalement accepté. De toute façon, il doutait de sa femme parce
que quelqu’un lui avait parlé des anciens amours de sa femme, innocents et d’enfance.
C’est ce qui explique que ces amours, peu à peu, étaient (sont) devenus le motif pour décharger
les fautes d’une relation qui ne marchait pas depuis longtemps.
Et le jour de la montée à Lluc est arrivé, c’était le dimanche des Rameaux.
Le couple, habillé correctement pour cette longue route, a fait une première
partie en charrette (jusqu’à arriver à Selva en passant ppar(our) Inca) et l’autre à pied
de Caimari, comme le fait tout le monde. C’est alors qu’ils sont arrivés au
lieu où le cœur de chacun se contractait à cause de la magnificence du paysage, devant(en) un
précipice perdu, loin de Lluc et loin de Caimari. Soudain, il l’a poussée. Le
cri a été long et il n’a pas vu où la jeune femme était (est) tombée. Il n’a pas reconnu ce que son cœur éprouvait : c’était de la peur, de la peine, du repentir ?
Après (Depuis) cet événement-là, sans savoir comment, il est arrivé au Sanctuaire de Lluc, il est
entré dans (à) l’église et a trouvé une femme placée devant la vierge de Lluc qui
priait avec dévotion. Lui(Il), qui regrettait le péché commis, s’est approché vers
la femme. Tout à coup, elle s’est retournée et tout le sang du corps du paysan s’est
glacé en un instant.
Elle l’attendait, intacte, sans aucune blessure, sans larmes aux yeux,
comme si les anges l’avaient portée jusqu’à cet endroit de paix. Tout de suite
après, le couple s’est regardé pendant (pour) un bon moment, peut-être tendrement. Il ne
fallait(utait) pas dire de(s) mots, ni de pardons, ni d'explications. Quelque chose dans lui
avait enlevé l’obscurité de son âme ; quelque chose dans elle lui disait
que recommencer était possible. Finalement,
ils ont joint leurs (mis ses) mains (ensemble) et ils sont sortis sur(à) la place de Lluc, où ils
ont vu la procession qui se dirigeait vers le temple.
Très bon travail Mar 15/20
Très bon travail Mar 15/20
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